Au début des années 80 est né à New York un art musical bien particulier : le beatbox. Cette pratique musicale qui consiste à imiter des instruments de musique avec la bouche est rapidement devenue très populaire. Comment se pratique le beat box et comment s’y initier ?
Le beatbox, c’est quoi ?
Le beatbox (originellement human beatboxing) consiste à imiter des instruments à l’aide de la bouche, plus spécifiquement les percussions. Ce « 5e art de la rue », comme il est souvent nommé, mêle de nombreuses techniques différentes, allant du chant classique au chant diphonique, aux percussions vocales, à l’imitation de voix ou d’instruments, mais aussi de bruitages vocaux.
Les origines du beatboxing
Le beatboxing est né grâce à l’essor du hip-hop, dans les quartiers du Bronx et de Harlem à New York, sur la côte est des Etats-Unis. Cette naissance est corrélée à l’apparition des premières boîtes à rythmes électroniques (« beatbox » en anglais), très utilisées pour créer les rythmiques fortes du hip-hop et du rap. Les rappeurs pratiquaient alors le beatboxing pour accompagner le chant sans l’aide d’instruments, ou des fameuses beatboxes, très coûteuses à l’époque.
Petit à petit, le human beatboxing est progressivement reconnu aux États-Unis grâce au groupe The Fat Boys et à des artistes tels que Bobby McFerrin. Les premières battles de beatboxing (similaires aux battles de raps) naissent bientôt… Il existe d’ailleurs depuis plus de 15 ans un championnat du monde ainsi qu’un championnat de France de beatboxing.
Comment apprendre le beatboxing ?
Tout le monde peut-il faire du beatbox ? La réponse est oui. Le seul accessoire vraiment indispensable pour la pratique est un bon micro. Il est d’ailleurs tout à fait possible d’apprendre le beatbox en étant totalement débutant en musique, même sans aucune notion de solfège. Les enfants peuvent commencer le beatbox dès le plus jeune âge, dès 6 ans.
L’apprentissage débute par la maîtrise des trois sons de bases, souvent répétés et indispensables dans le beatboxing. Il s’agit d’abord du son de la grosse caisse (basée sur la lettre « p »), appelé « kick » en anglais. Le deuxième son vise à reproduire les cymbales d’une batterie, plus précisément celui de la charleston (« hi-hat » en anglais), basé sur la prononciation simultanée des lettres « t » et « s ». Le troisième son est celui de la caisse claire (« snare » en anglais), reproduit grâce aux lettres « p » et « f ».
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